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2nd Romanian Rhapsody, Opus 11, No. 2.

Partitions pour orchestre d'harmonie.
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Article no.: 100142
Compositeur: George Enescu
Arrangeur: R. Mark Rogers (transcr.)
Niveau: 4
Durée: 12:00
Editeur: Tierolff
Format: A4 21x29,7cm
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Les deux Rapsodies Roumaines Opus 11 sont les œuvres les plus connues de Georges Enescu. Elles furent composées en 1901 et créées ensembles en 1903. Les deux rapsodies, et surtout la première, ont eu longtemps une place importante dans le répertoire de tous les grands orchestres symphoniques. Elles utilisent des éléments de la musique traditionnelle ‘lăutărească’ dont des rythmes roumains très animés et une grande spontanéité. Elles font appel à des tonalités modales, tandis que certaines gammes présentent des tierces, sextes ou septimes mobiles créant une atmosphère virant de majeur à mineur, caractéristique typique de la musique traditionnelle populaire. Les deux rapsodies ont été composées à Paris, mais elles ont été créées ensembles sous la direction du compositeur au théâtre Athenaeum Roumain à Bucarest le 8 mai 1903 (selon le calendrier grégorien). La Deuxième Rapsodie fut jouée en premier et Enescu les jouera toujours dans cet ordre-là durant toute sa vie. La Deuxième Rapsodie a un caractère intérieur et rêveur et le chant prime sur la danse. Elle est basée sur la ballade populaire du dix-neuvième siècle Pe o stîncă neagră, într-un vechi castel (Sur un rocher ténébreux dans un vieux château) que le compositeur avait peut-être apprise du musicien populaire Chiora, mais cela n’est pas du tout certain. Puis il y a un développement du thème qui se termine en forme de canon avant qu’il ne soit rejoint par une danse intitulée Sîrba lui Pompieru (Sîrba le pompier), suivi par la seconde partie du chant traditionnel Văleu, lupu mă mănîncă (A l’aide, je suis dévoré par un loup!) également traité en forme de canon. Après un court moment d’agitation évoquant la musique traditionnelle rurale, l’œuvre se termine de façon très sereine. L’énorme popularité de ces deux rapsodies fut plutôt un handicap pour le compositeur qui devait constater plus tard que non seulement elles dominaient sa réputation mais la réduisaient également à ces deux compositions. Le compositeur a dirigé lui-même trois enregistrements des deux rapsodies mais refusa toute autre demande d’enregistrement les qualifiant de « pur commerce ». Elles ont néanmoins été enregistrées des dizaines de fois par d’autres chefs d’orchestre.
Source: Wikipedia, the free encyclopedia
Transcriptions pour Orchestre d’Harmonie:
La Deuxième Rhapsodie Roumaine de Georges Enescu est disponible pour orchestre d’harmonie dans une transcription complète, qui n’est ni simplifiée ni abrégée. Comme c’est souvent le cas avec des transcriptions d’œuvres symphoniques pour orchestre d’harmonie, la tonalité de Ré majeur pour orchestre symphonique a été transposée en Ut majeur pour orchestre d’harmonie. Le processus de transposition est fréquent pour les arrangements pour orchestre d’harmonie, souvent suggérée par le compositeur lui-même (comme ce fut le cas pour Hammersmith de Gustav Holst ou pour les œuvres pour orchestre d’harmonie de Percy Grainger). Les couleurs exotiques de l’orchestration d’Enescu ont été préservées, ce qui donne beaucoup d’importance à l’instrumentation pour une interprétation réussie de cette partition. La présence du cor anglais est indispensable et celle de la harpe est fortement souhaitable.
La partition de la Deuxième Rapsodie Roumaine de Georges Enescu comprend un aspect plutôt curieux de notation, l’écriture de la musique lente au moyen de notes de valeur courte (rapide). Ce procédé date de l’époque baroque. Parmi les exemples connus il y a les nombreux mouvements lents des cantates de Jean-Sébastien Bach, notées avec des croches. C’est également le cas pour la partition orchestrale de la Deuxième Rhapsodie Roumaine de Georges Enescu notée "Lent" en temps commun, avec une notation métronomique de noire= 40. Là où les musiciens de l’orchestre symphonique ont l’habitude de cette pratique, ce type de notation archaïque peu fréquent pose problème pour les musiciens amateurs dans les orchestres d’harmonie.
Afin que la Deuxième Rapsodie Roumaine de Georges Enescu soit moins décourageante, la transcription pour orchestre d’harmonie (jusqu’à la mesure 194) a été notée avec des valeurs de note doublées et en 2/2; ainsi une mesure de la partition originale d’Enescu subdivisée en 4/4 est notée comme deux mesures en 2/2. Ceci ne simplifie en aucun cas la musique – le défi musical reste identique, mais le handicap de la notation inhabituelle a été supprimé. Ce procédé ressemble fort à la réimpression d’anciens textes du 18ème et du 19ème siècle (publiés à l’origine dans une forme archaïque de l’alphabet et avec une ancienne orthographe) dans une version moderne facile à lire (utilisant l’alphabet contemporain et l’orthographe moderne); le texte n’a pas changé de manière significative, mais un obstacle à la lecture et la compréhension a été supprimé.

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